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Le journal de Newton

L'amour entre dans le coeur sans qu'on l'entende; mais une fois dedans, il ferme la porte derrière lui. (C.-F. Ramuz, Aline)


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Y a-t-il une réponse à la question?
Voilà déjà près de un mois et demi que je n'ai pas écrit sur mon joueb. Je ne suis pas très régulier depuis quelques mois, je me demande régulièrement si je veux continuer à écrire ici ou non... Pas évident de répondre à cette question: parfois c'est oui, parfois c'est non, parfois c'est parce que je n'ai pas envie, parfois parce que je n'ai pas le temps...

30 septembre, date de mon dernier article... J'y parlais d'une postulation que j'avais faite. Mon dossier a été jugé assez intéressant pour que je sois convoqué, mais j'ai finalement décidé de retirer ma candidature suite à ce premier entretien parce que, apparemment, il n'était pas envisageable pour eux que je puisse un jour travailler à temps partiel. C'est quand même incroyable que des gens, au 21e siècle, ne prennent encore pas conscience du fait qu'on peut avoir envie de passer un peu de temps avec sa famille, que cela peut faire du bien y compris pour le travail: se sont-ils déjà posé la question de savoir si on devait travailler pour vivre ou vivre pour travailler? Personnellement, je sais que je ne vis pas pour travailler, mais je travaille pour vivre. Evidemment, j'ai aussi besoin et envie d'avoir du plaisir dans mon travail, mais le travail ne deviendra jamais une finalité en soi, je ne veux pas avoir envie de "faire carrière", je n'ai pas de vrai plan d'avenir... Est-ce donc vraiment un défaut de juste avoir envie d'avoir du plaisir au travail sans vouloir prendre du grade? Le marché du travail est bizarre quand même: il devrait être la seule finalité de la vie de quelqu'un. Ou est-ce que les gens ne comprennent pas qu'on ne veuille "que" gagner correctement sa vie et qu'engranger des millions peut être perçu comme dérisoire? J'ai beaucoup de peine à capter, je dois dire... Mais bon, là n'est pas la question: mon boulot actuel me plaît bien, je suis rémunéré correctement, et même si ce n'est pas parfait, je sais que je peux toujours discuter avec mon patron de choses que j'aimerais changer, dans une certaine souplesse, tant de sa part que de la mienne.

A part ça, le mois d'octobre n'a pas été des plus joyeux: après un été qui a conjoint les moments très douloureux et les moments heureux, le mois d'octobre a été plutôt triste. Mais je n'ai pas envie d'en parler plus que ça ici: cela reste des sentiments personnels alliant souffrance et plénitude; très difficile à exprimer...

A propos de mon "journal", je ne sais pas trop que faire: faut-il continuer? faut-il arrêter? Le fait que j'écrive cet article ne veut-il pas dire que j'ai envie de continuer? Mais est-ce suffisant? J'ai l'impression de parfois de me dévoiler trop, que mes écrits sont inintéressants. D'ailleurs qui est-ce que ces charabias peuvent intéresser? Dans le fond, c'est ma vie, rien que ma vie et je ne la raconte pas non plus dans le journal, non? Alors pourquoi la raconter sur internet? Notre monde et tout de même un peu étrange parfois... Et je ne fais pas exception... Questions encore sans réponse. Je cherche... Y aura-t-il toujours des questions sans réponse?
Article de newton, à 16:23 dans la rubrique "Histoires vivantes".
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Les réactions à cet article :

 
Songe
Songe
12-11-06
à 19:32

Bonsoir Newton,
 

Je crois que la réponse à ta question réside dans le sentiment que tu as en écrivant et en sachant que tu partage avec d'autre ce sentiment.

Je crois qu'il ne faut pas se poser la question du lecteur mais uniquement celle de l'écrivain : que veux-je écrire, qu'est-ce que je gagne à le faire et quelle importance revêt pour moi l'expression envers tous ?

Pour ma part je m'exprime en tant que particule d'un tout qui souhaite non pas seulement se noyer dans le tout mais aussi s'y exprimer, laisser des mots et un souffle pour nuancer et donner une singularité à la vie. Aussi insignifiant que cela puisse paraître au regard du monde, parfois je suis infiniment heureux d'une réponse de quelqu'un qui aura retiré quelque chose de mon vécu ou de ma sensibilité et s'en sera nourri.

Après, sur le contenu, je ne pense pas qu'il faille lui donner une définition mais simplement le laisser s'imposer de lui-même au gré de l'envie ou le besoin, que ce soit aujourd'hui, demain, dans une semaine ou un an.

Pour ce qui concerne l'aspect relationnel, c'est une ouverture vers les autres mais seuls les pas et les mots qui iront vers eux, les amèneront à s'engouffrer dans l'ouverture; l'instauration d'un dialogue n'a lieu, en fait, que si les mots deviennent véhicule et passerelle entre deux univers. Ce qui importe alors est de rejoindre ceux qui nous correspondent si on éprouve le besoin d'être lu par ceux qui nous comprennent.

C'est une réponse un peu confuse j'ai l'impression mais je voulais te répondre dans ce moment d'incertitude et d'hésitation.

Je trouve ta décision de refuser l'emploi qui t'était proposé intègre et admirable dans un contexte actuel où la vie est effectivement bradée au profit et aux nécessités du marché. Je t'encourage dans cette voie car je sais qu'elle n'est pas toujours évidente mais je suis également persuadé que c'est la plus juste.

Au plaisir

Songe



 
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newton
newton
18-11-06
à 07:11

Re:

Merci, cher Songe pour ta réaction. Tes mots sont toujours remplis de sens! J'aime bien cette idée de l'expression comme un souffle qui donne une singularité à la vie. Sans avoir mis ces mots dessus, je crois que cela correspond à ce que je cherche en laissant sporadiquement quelques mots ici ou ailleurs. Parfois, les choses sont à la fois si faciles à dire et si difficiles à exprimer... Finalement, l'idéal est, comme tu le décrit, de laisser ce qu'on a à dire s'imposer de lui-même au gré de l'envie ou le besoin...

Merci, cher Songe!
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