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Le journal de Newton

Les étoiles n'ont leur vrai reflet qu'à travers les larmes. (V. Nabokov, Regarde regarde les arlequins)


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Destroy man

Une cuisine, un arbre, deux arbres, un pseudo-cabanon, un arbuste, deux arbustes, trois arbustes, une plante, deux plantes, trois plantes, ... Ne vous en faites pas, je ne suis pas en train de réapprendre à compter, je fais juste les comptes de Destroy man, que je suis actuellement dans notre jardin...

Tout d'abord, pour ma défense, il faut dire que les anciens propriétaires de notre maison n'étaient pas très assidus à l'entretien de leur maison et de leur jardin... En arrivant, il a donc fallu commencer par faire quelques mises à jour à l'intérieur de la maison. J'avais déjà évoqué ça dans un texte du début décembre. Le premier jour, en arrivant dans la maison, la première étape a été de démonter la cuisine, à grands coups de masse, puis par la fenêtre. Il faut dire que les appareils ménagers avaient 20 ans, soit l'âge de la maison (d'où il faut comprendre qu'on aurait de toutes façons dû changer ça dans les prochaines années). Bref, la cuisine a été démontée! En parallèle de la cuisine, ça a été aussi les moquettes qui ont été arrachées, mais comme je n'y ai pas participé (trop occupé à la préparation technique pour la mise en place de la nouvelle cuisine). Travaux de destroy à l'intérieur terminés.

Au lieu de se tourner les pouces (ce que j'ai parfois un peu de peine à faire, j'ai dû tirer de ma maman, diraient certains), il fallait passer à la destroy à l'extérieur! Petite mise à niveau des haies et de la pelouse, puis de tailler assez sèchement la pergola, mais ça, ça ne compte pas comme destroy. Passons aux choses sérieuses. Il y avait un arbre à cinq troncs, tout trapu, mais bien résistant, sis au bord de l'étang (ATTENTION DANGER: possibilité de tomber dans l'étang, en plein hiver, et la glace apparente peut n'être que de surface). La première étape a été de tuer les nombreuses branches qui partaient de ces cinq troncs et ainsi de pouvoir tronçonner plus tranquillement. Branches du premier tronc: ok; branches du deuxième tronc: ok; branches du troisième tronc: ok; branches du quatrième tronc: déséquilibre malheureux... :-S Oups, l'étang n'est pas loin; en plus, il est glacé et je ne suis pas léger... mon pied arrive sur cette glace, je l'entend déjà craquer... Heureusement, ce n'est qu'une fausse impression et la glace tient. Tant mieux, cela me laisse plus de marge de manoeuvre pour terminer de couper les branches des deux derniers troncs. Ce fut chose faite lorsque mon frère arriva avec la machine à tuer définitivement ce cratzet d'arbre (cratzet est un mot de chez nous qui signifie cratzet, simplement, ou pour les gens qui ne comprennent pas, ça veut dire quelque chose comme "petit et moche"). La tronçonneuse a eu du mal à partir, mais finalement, elle a bien voulu nous aider un peu: petit frère a terminé de faire un sort aux cinq tronc dont il ne reste aujourd'hui pas grand chose...
Après avoir terminé ce premier arbre, je n'allais pas en rester là. Il y avait derrière une sorte de dépotoire pas très beau et qui prenait une grande place. Sur cette place, un pseudo-cabanon, un noisetier moche (mais grand, ce n'était pas un cratzet!) et trois rejetons de noisetiers. Le pseudo-cabanon a d'abord été vidé du bois qu'il abritait (ce bois a été transféré dans le vrai cabanon), puis démonté, ou plutôt destroyé à la main! Non non, je ne me suis pas pris pour Musclor, il a suffit d'enlever le petit toit et tout est tombé presque tout seul... Ensuite de quoi, il a fallu s'attaquer au noisetier; ça n'a pas été une mince affaire. Après avoir enlevé toute les branches au noisetier et aux trois rejetons, il a fallu enlever la souche. Plus facile à dire qu'à faire. D'abord, j'ai cassé deux manches de pelle en essayant de faire levier pour sortir la souche (après avoir soigneusement coupé les racines et déterré la souche de bien 50 cm: je ne suis quand même pas si nul...). Ensuite, je suis allé chercher une pioche, comme les sept nains dans Blanche-Neige, mais ce n'était pas pour la mine. Deux heures d'acharnement plus tard, et quelques coups de hache bien placés, la souche de ce noisetier a enfin pu être évacuée. Elle devait bien faire 50 kg! Les petits rejetons ont été aussi assez résistants, mais ce n'était rien pa rapport au noisetier retord.

Fini le noisetier, mais pas finie la journée. Ma petite épouse m'ayant rejoint, j'avais envie de rester encore un peu avec elle au jardin, à me défouler... Il restait encore quelques plantes autour de la maison: il fallait faire de l'ordre! Aussitôt dit, aussitôt fait: nous nous sommes équipés tous deux et voilà, câpion en main (le câpion est un outil de jardin), que nous nous attaquons à des plantes toutes sèches! Résultat pas mal du tout: on revoit le sol autour de la maison et on se réjouit de voir de nouveau pousser plein de petites fleurs, de pouvoir profiter de notre jardin!
Reste plus que le reste, mais je crois que pour la destroy, c'est à peu près terminé... Reste à prendre plein de plaisir dans notre jardin! :-)

Article de newton, à 17:32 dans la rubrique "Histoires vivantes".
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