Le journal de Newton

Ce matin, je m'envole encore vers les sphères métaphoriques de la nature... Les nuages étaient un océan calme, un pays magique où nul n'a jamais vogué si ce n'est celui qui a connu un bonheur où le reste ne compte plus... Aujourd'hui, je me promène avec elle sur l'océan, dans une petite barque fragile et indestructible tout à la fois.

Une image me revient, celle d'une plume laissée seule à la surface de l'eau après l'envol des nombreux albatros venus se reposer là quelques instants. Une petite plume blanche sur l'eau d'un bleu profond, s'ouvrant sur le ciel azur, comme appelée par celui qui l'avait laissée là. Une plume si fragile et pourtant qui ne sera jamais brisée et elle voguera toujours sur ces eaux, tant calmes qu'agitées. N'importe qui serait terrorisé par l'agitation de la mer, mais la plume, elle, reste stoïque devant tant de danger parce qu'elle sait combien sera bon le repos après la tempête, elle sait que cela ne durera pas toujours, elle sait que le bonheur et le calme reviendront bien vite et feront oublier la douleur des temps moins propices.

Pour terminer ce bref article, j'aimerais encore écrire les paroles d'une chanson dont les paroles me portent loin, très loin dans le monde des rêves pour construire une réalité plus solide encore, chaque jour plus intense... Ce monde des rêve est habité par celle que j'aime et par mes amis. "Caresse sur l'océan", du film "Les Choristes":

Caresse sur l'océan
Porte l'oiseau si léger
Revenant des terres enneigées
Air éphémère de l'hiver
Au loin ton écho s'éloigne
Châteaux en Espagne
Vire au vent tournoie déploie tes ailes
Dans l'aube grise du levant
Trouve un chemin vers l'arc-en-ciel
Se découvrira le printemps

Caresse sur l'océan
Pose l'oiseau si léger
Sur la pierre d'une île immergée
Air éphémère de l'hiver
Enfin ton souffle s'éloigne
Loin dans les montagnes
Vire au vent tournoie déploie tes ailes
Dans l'aube grise du levant
Trouve un chemin vers l'arc-en-ciel
Se découvrira le printemps
Calme sur l'océan.