Le journal de Newton

Depuis quelques temps, je me pose pas mal de questions au sujet de mon avenir tout proche... au sujet de mes engagements, de mon travail. Ce n'est pas très facile, ça pose plein de questions et en même temps, tout me paraît si simple (en tous cas si nous vivions dans un monde idéal!)...

Je m'explique... D'abord, j'ai pas mal de question par rapport à une formation d'enseignant pour le niveau menant au bac: faut-il que je la fasse ou non? D'un côté, ça ne dure qu'une année (mais ce serait du plein temps) ou deux ans en divisant les choses par deux (c'est-à-dire deux fois du mi-temps). En plus, ça me donnerait quelque chose de pas mal au niveau de mon CV... En même temps, je n'ai pas trop envie d'enseigner toute ma vie. De plus, il y aurait pas mal de tracasseries administratives pour s'inscrire dans cette formation d'enseignant... A côté de ça, j'ai repéré une opportunité qui me semble pas mal aussi et qui concerne une formation complémentaire en médiation (pas seulement scolaire, mais toute sorte de médiation). Cette formation s'étend sur 18 mois, mais a l'avantage de se dérouler en cours d'emploi et sur 12 modules de deux jours... Je me demande si, ne voulant pas vraiment devenir enseignant, cette deuxième option ne me serait pas tout aussi profitable que la première, voire plus car elle ne restreint pas au cadre scolaire!

D'un autre côté, je me pose aussi pas mal de questions proprement professionnelles. Je me demande si je veux continuer mon travail à l'université (pas le doctorat, ça, c'est clair que je continue, c'est trop intéressant!), parce que ça me tape un peu sur le système: je désapprouve pas mal de chose que je dois faire chaque jour ou plutôt la manière de faire et leur but... Le problème, c'est que je n'ai pas autre chose pour le moment, mais en même temps mon temps d'essai se termine au 31 janvier et si je veux ne pas continuer, c'est sous peu le moment de le faire savoir, sans quoi je ne pourrai plus démissionner jusqu'au 31 octobre (après ça, c'est sûr que je ne continuerai pas où je suis...). En même temps, si je reste à mon poste, j'aurai certainement l'opportunité de postuler pour des postes plus intéressants à l'université et ce déjà en octobre... Et tout cela s'oppose à chercher un autre boulot, plus intéressant et plus proche de ce que je travaille actuellement pour mon doctorat, dans la pratique... Là, je viens de postuler pour un poste, d'ailleurs, mais je n'aurai pas la réponse assez vite pour que ça m'apporte une réponse concrète à mes questions...

Mais finalement, j'en viens à me demander si j'ai vraiment le droit de me poser ces questions au niveau de l'emploi: il y a des gens qui ne trouvent pas de travail et moi, je me permet de faire le difficile à vouloir ne faire que ce que j'aime: n'y a-t-il pas un grave problème d'égoïsme? de caprice d'enfant gâté? Vraiment, ce n'est pas tout à fait évident pour moi, mais il faudra bien trouver une solution assez vite. D'ailleurs, si nous ne la trouvons pas, elle viendra toute seule (par le dépassement des délais...) Bref, ce n'est pas vraiment très intéressant, mais ça me tracasse...