Les idées qui traînent...
Voilà la fin d'un petit week-end en amoureux, au chaud, sous le soleil du sud... C'était bien! :-) Ce que ça fait du bien de se changer les idées une fois de temps en temps, de vider son esprit du quotidien, de pouvoir enfin ne penser à rien d'autre qu'à nous! Mais il y a toujours les mêmes choses qui reviennent, les mêmes idées qui traînent parfois dans un coin de la tête...
Ce week-end, j'ai pris plaisir à lire "L'homme heureux" de Paasilinna: un nouveau livre que je découvre avec intérêt: je crois pouvoir dire que j'aime bien son sens du réel, à cet homme, sa manière de jouer avec la réalité: on ne sait pas bien si tout cela est vrai ou non... L'histoire est celle d'un ingénieur des ponts et chaussées au service de l'Etat finlandais qui est envoyé dans une petite bourgade non loin de Helsinki (enfin, à l'échelle finalandaise: j'ai cherché le village sur internet et il semble que ce soit à plusieurs heures de route de Helsinki, près de la frontière russe, ou alors presque à la même distance, mais direction plein nord). Il s'attire les foudres des responsables du village qui reste très traditionnaliste, mais les ouvriers l'apprécient généralement... Finalement, au long du livre, il lui arrive de plus en plus de choses bien, de petits et de grands plaisirs... Entre autres, il devient papa de deux jumelles... et là, voilà, cette idée me poursuit: des enfants... patience!
Le week-end était vraiment chouette: nous avons vu plein de choses, passé de bons, d'excellents moments, nous sommes accordé du temps, c'est si important. J'apprécie à l'infini les moments avec elle, ces instants partagés à se regarder l'un l'autre dans les yeux, à ne penser à rien d'autre qu'à nous...
Puis c'est l'heure du retour à la maison... Une nouvelle semaine nous attend, un peu comme d'habitude, avec du travail, des soirées ensemble, d'autres soirées avec plus de monde... Nous avons entre autres une soirée vendredi avec des amis, mais je n'ai pas du tout envie d'y aller, j'appréhende un peu cette fête, je ne suis pas du tout motivé, mais ils l'ont préparée pour nous (entre autres), impossible de la manquer, à moins d'être quasi mourant (il faut presque apporter le certificat médical avec...). Bref, là, ce n'est pas la grosse motivation pour cette semaine, mais il va falloir faire avec, on va dire... La semaine suivante sera plus sympa, plus agréable, du moins j'espère...
Là, je voudrais finir cet article sur un sourire, sur ce regard attendri devant cette petite fille dans le train. Elle ne marchait certainement pas encore, elle était dans les bras de sa maman, me regardait parfois; et moi d'entendre: c'est quand que tu en fais un comme ça... Comme quoi il y a des idées qui traînent... J'ai hâte d'avoir un enfant avec elle, mais il faut patienter encore, disons quelques mois, histoire d'avoir une situation plus stable, plus équilibrée. Il paraît que rien ne sert de courir, il faut partir à point. Mais où est ce point? Comment faire pour savoir quand est-ce que le bon moment est arrivé? Faut-il insister pour avoir cet enfant "le plus vite possible"? Faut-il faire l'âme sage qui propose d'attendre encore quelques mois? Faut-il arrêter de lui en parler pour qu'elle se sente libre de me dire quand elle se sent prête? Comment faire pour bien faire? Tout cela est bien difficile... Le sourire d'un enfant, c'est si irrésistible...
